Mise en terre de Tydual de Dénéré

Attristée par la disparition de cet homme qu'elle avait eu la chance de connaitre un peu, Fifou s'approcha de la dépouille du Duc, timidement elle déposa un lys avant de quitter discretement la chapelle toujours accompagnée de son époux.

Bibineloden repris pour la fin de la cérémonie

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir Tydual quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Tydual, à ca qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

Le silence, glaçant, se fait pendant que les assistants placent le cercueil à sa place dans la crypte en attendant que les artisans choletais réalisent un gisant en son honneur

Ensuite Bibineloden asperge le cercueil d'eau bénite et dit :

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"



S'adressant ensuite à l'assistance

Vous allez pouvoir vous recueillir devant le cercueil en l'honneur de Tydual.
Avant son départ, il m'avait fait parvenir ses dernières volontés , authentifiées par des témoins, qu'il m'a demandé de vous transmettre

Citation :

Moi Tydual de Dénéré sain de corps et d'esprit malgré les dires de certains, souhaite si jamais il m'arrivait malheur.
Que les enfants nés ou à naître de mon union avec la belle Aliéniore de Guérande soient héritiers de mon Duché de Cholet afin que celui-ci demeure entre les mains de valeureux bretons. Que si le Duc de Cholet venait à mourir avant d'être en âge de prendre pleinement possession de son titre, je souhaite que le Duché revienne à mon fils aîné, François.
Que dans le cas où ma merveilleuse épouse et moi même n'aurions point eu de descendance ou que la Chambre des Hermines ne veuille respecter mon choix premier, celui ci reviendrait au fils né de mon premier mariage, François, qui a à coeur la Bretagne autant que moi et qui saura travailler à sa grandeur, j'en suis sur.
Qu’enfin si cela ne peut-être, je souhaite que ma charmante épouse en soit la détentrice. ?Que si mes légataires devaient être mineurs, à l'heure de ma mort, leur mère ainsi que mon fils François et ma fille Paquerette seraient gérants de leurs patrimoine, pour guider mes héritiers ou héritières, sur la bonne voie dans la gestion de Cholet.

Pour mon vicomté de Montejean je souhaite le léguer à mon gendre, ainsi que j'en avais déjà fais la demande, Phillipaurus de Mattei.

Et ainsi que j'en avais déjà formulé le voeu:
Je confère à Arielle de Dénéré la charge de héraut de Cholet,A Francois de Dénéré, mon fils la charge de porte parole de cholet.
Que celui ci parle en mon nom et que ces dires soient reconnus comme étant les miens.
Que Meroot de dénéré soit en charge des forces militaires de cholet.Que Paquerette ma fille soit en charge du chateau de cholet, ainsi que de mes terres.
Qu' Aristote m'accueille dans sa demeure si il souhaite me rappeler à lui.

Ainsi fait et signé à : Cholet le 10 janvier de l'an de grâce 1455 et transmis à Monseigneur Bibineloden.

A la fin de la cérémonie, Gandalf se présenta devant le cercueil...

Reçoit les hommages de l'Ordre des Templiers, Tydual de Dénéré, tu fus un frère pour nous, en ce jour et en ceux à venir, puissent nos prières t'accompagner et d'aider à rejoindre le Très Haut, Christos et Aristote.

Puis Gandalf se glissa à côté de la Duchesse Alienore et doucement lui dit

Ma Dame, si j'avais su que vous étiez l'épouse de Messire Tydual, je vous aurai parlé moins durement en Bretagne.

Sachez que j'avais la plus vive admiration et la plus grande estime pour Monsieur votre Epoux. Je n'ai qu'un seul regret, c'est de ne point l'avoir plus connu...

En mon nom et en celui de mes frères et de mes soeurs de l'Ordre des Templiers, je vous présente nos condoléances à vous ainsi qu'à toute la famille de Messire Tydual. L'Eglise perd un grand serviteur, l'Anjou un grand homme d'état... Mais c'est vous qui avez la perte la plus cruelle, Ma Dame...

Si je puisse vous être d'une aide quelconque sachez que ce sera un honneur pour moi.

Accompagnée des membre de l'Ordre Hospitalier qui avaient fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à leur ami, Shallimar se dirigea vers Aliénore.

Ma Dame recevez nos plus sincères sentiments, vous et votre famille. J'étais là lors de votre mariage, je suis triste qu'il soit d'aussi courte durée. S'il advenait que vous ayez besoin d'aide n'hésitez pas à nous le faire savoir.

François sortit quelques instants de la crypte. Après quelques minutes, il revient, les bras chargés de trois paquets. Il se rendit aux pieds du gisant de son Père, sans un regard pour personne, sans un mot. Il se pencha alors sur le gisant.

Père, vous nous manquerez beaucoup, surtout à Mère. Mais elle sera bien entourée par la famille. Je tenais à vous donner trois présents, pour votre dernier voyage.

François déballa alors les trois paquets. Il prit le premier objet et le déposa aux côtés du corps représenté par le gisant.



Que cette épée soit dans la mort le symbole de votre volonté. Qu'elle représente votre fougue à vous battre pour tout ce en quoi vous croyiez, pour tout ce que vous aimiez.

Il déposa le second paquet de l'autre côté du corps du gisant.



Que ce bouclier rappelle à tous que vous étiez prêt à tout donner, même votre vie, pour protéger ceux et celles qui vous étaient chers, pour protéger votre terre.

Finalement, il prit le dernier objet et le déposa à côté de la tête du gisant.



Enfin, que ce calice rappelle à tous quel aristotélicien vous fûtes. Vous avez toujours défendu les valeurs de notre religion, vous avez servi le Seigneur en l'Ordre de l'Hospital.

François se pencha une dernière fois sur le gisant et laissa échapper une larme, une seule, la seule de cette triste journée. Il murmura.

A très bientôt Père, si le Seigneur me juge digne de vous rejoindre là haut plutôt que de me faire descendre. A très très bientôt, sans nul doute.

François se redressa et retourna se terrer dans un coin sombre de la crypte, en attendant que tout le monde soit parti.

La Comtesse, le visage dissimulé sous un voile de dentelle, était restée cachée dans l'ombre pour pleurer...
Elle savait fort bien que cette assemblée lui était hostile. Son protecteur reposait à présent le visage serein en sa dernière demeurre, laquelle serait bientôt mise en terre. Elle ne pouvait se résoudre à ne pas lui dire adieu.
Aussi elle s'approcha doucement du défunt, très mal à l'aise et inquiète, espérant ne pas causer trop de tourment à la veuve et l'enfant à venir à cause de sa présence. Elle s'accrochait au bras de son fils, désespérement, lui lançant parfois des regards où l'on décelait l'étendue de sa détresse.
Comme l'avait dit un poète en son temps:

Citation :

Au sein d'une fleur tour à tour
Une heureuse image est placée;
Dans un myrte, on croit voir l'amour,
Un souvenir dans la pensée,
La douce paix dans l'Olivier,
L'espoir dans l'Iris demi- close,
La victoire dans un laurier,
Une femme dans une rose

Elle déposa une orchidée d'une blancheur immaculée dans le cerceuil, une missive y était jointe, chiffonée et pleine de larmes, expression d'une douleur indicible :

Citation :

Bien sûr, nous eûmes des orages
Dix ans de haine, puis l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête

Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime

Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdu de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amantes (et même femme ^^)
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes

Oh, mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre

Oh, mon amour...
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime.

Elle se pencha sur le cerceuil et lui embrassa les mains tour à tour. Elle souffla :

Tout a déjà été dis vieux Duc... Vous avez touché mon âme, et emporté une partie de mon coeur avec vous... Mais vous le savez fort bien...
Adieu... Puissions nous survivre à vostre abscence...

Puis manquant de défaillir elle s'accrocha de nouveau au bras de son enfant.

Alatariel sorti de sa triste divagation lorsqu'elle apperçu la silouette de la Comtesse de Mayenne. Elle réalisa soudain que la cérémonie était fini et se leva et se dirigeat vers Paquerette.

Mais Soraya sembla defaillir. Oubliant le lieu et l'assemblée elle se dirigeat aussi rapidement que possible vers elle. Puis elle semblat se ressaisir, retrouver sa posture.

Alatariel se senti bète, et perdu, cherchant du regard un soutient un réconfort... mais la foule lui était inconnue.

Son regard se porta sur le gisant du Duc. Elle s'approcha doucement, presque tremblante.
Elle s'agenouilla et déposa un petit bouquet de niveoles... symbole du revnouveau, près du coeur du Duc et murmura
L'Anjou est libre, mon ami, sa renaissance est en marche... Pour vous, mon ami, grâce a vous.

Elle se releva et se retourna vers la comtesse qui marchait au loin. Elle s'avança a pas rapides vers elle, pris sa main dans la sienne un cours instant et continua son chemin...

Un homme entre pour la première fois dans la crypte marmonant dans sa barbe il dit

Tydual tu me manque tellement .........
Nous avons fait de grande choses ensemble ,mais je n'était pas la pour les plus importante : ton mariage , ton enfant , ta mort et tant d'autre choses .
Pourra tu seulement me pardonner .

Lucius les yeux brillant s'assit dans un coin de la crypte , une longue cape noire reposant sur ses épaules

La petite qui poursuit un rat qu'elle a bien décidé d'occire, pénètre dans la crypte.
C'est alors qu'elle aperçoit l'ombre... une cape noire... des yeux brillants... Elle s'enfuit en hurlant :

UN VAMPIRE !!!!

Telenduu qui était caché dans la pénombre, protégé par une cape épaisse et noire était la. Depuis combien de temps était il la, dans cette crypte froide et sans ame. Il avait cru sentir quelque chose lorsqu'il était arrivé, mais qu'attendait il? un signe, une présence, un soutien... Mais rien ne venait. Il espérait que tydual son père qu'il n'avait pas connu lui aurait fait sentir sa présence, mais rien ne venait. IL était seul, jamais il ne s'était senti aussi seul. Les larmes lui montèrent aux yeux il ne put les réfréner.

Pourquoi seigneur, pourquoi nous, pourquoi moi.

Un sentiment profond surgit de lui, il n'arrivait pas a savoir ce qui caractérisait ce sentiment, était ce de la haine, de la hargne, de la volonté. Il sentait des picottements dans sa main droite et une envie terrible. Une envie qu'il n'arrivait pas à maitriser, sa main se porta à son fourreau mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ceint une épée, bien longtemps qu'il ne portait plus que cette cape noire le rendant méconnaissable.

Une petite fille entra en courant puis le voyant s'enfuit en criant au vampire.

Pourquoi était elle partis en criant cela? il était bien vivant pourtant, il s'approcha du monument en l'honneur de tydual et son regard se porta sur une coupe, il y voyait son reflet légerement déformé. Soudain telenduu recula brusquement de quelque pas. Son regard qu'il vit dans cette coupe, non ce n'était pas son regard. Ce n'était pas son regard de jeunot un peu déboussolé. Non ce regard resemblait trop... trop a celui qui était visible sur la gravure qui ornait sur le devant de la crypte, au regard de feu son père.

Il se retourna, une foules d'idées se mélangeait dans sa tete, des idées les plus folles mais qui lui semblaient tellement réalisables.

Telenduu se retourna brusquement, se retourna en courant et s'enfuit. Juste avant de franchir le seuil de la crypte, il se retourna, se signa. Puis partis.

Telenduu revient Yeah !!!

Par contre faudrait qu'il se bouge le nunus car il va finir par se faire retirer le duché à la CH

Corentin entra dans la Crypte, il regarda autour de lui, ne voyant personne il s'approcha de la tombe de Tydual. Comme a chaque fois qu'il venait, les larmes coulaient en souvenir des moments de joies comme de colere passés ensemble ...

Tyd, protege nous ... je ne sais pas ce qui va arriver ... et j'ai peur ... peur de voir mes reves anéanties parce que personne ne fait rien pour ton domaine ...
j'aimerai tellement pouvoir revenir en arriere ... revenir a l'epoque d'or de Cholet, l'epoque ou tu etais au sommet ...