Mise en terre de Tydual de Dénéré

Anguillerusée s'approche ensuite du cercueil pour le signe de la foi


Tydual, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle
Je dépose ici la croix qui a été la tienne au sein des hospitaliers, la croix de soldat de Dieu

Bibineloden fit signe à François de Dénéré d'amener la corbeille de présents pour le signe des amis

La corbeille était chargée d'objets symboliques amenés par la famille
Tydual, nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur

L'émotion serait la gorge de tous. Anguillerusée s'éclaircit la voix, pour continuer par le signe de la mémoire

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette crypte, autour de Tydual, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Comme le bon larron, nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler de lui.

Anguillerusée se retira d'un pas, pour laisser à ses proches la possibilité d'évoquer un souvenir le rattachant à Tydual

lieutenant latrille ecouta sans mot dire cette grandoise ceremonie.

Regarda, et depossa une bougie en l'honneur de son âme defunt.qu'aristote te protege,va pars en paix.

Al instard avanca d'un pas lent vers ce grand d'anjou

la tete base il se rememore les écrits de son père,regrettant de ne point avoir put rencontrer celui qui fut le seigneur et l'ami de son père

apres avoir deposer un iris



et saluer la famille du duc

il ressort le coeur gros et l'espris vide

Aliéniore ne pouvait parler, ne pouvait exprimer sa peine et le vide qui grandissait en elle. A travers les larmes elle regardait le gisant et tout ceux qui venait pour rendre hommage à son époux.
Elle lui avait une écrit une lettre, à lui qui n'était plus, à son âme qui s'était envolée auprès d'Aristote. Elle l'avait faite déposer dans le gisant avant qu'on ne le referme sur sa dépouille.

Citation :

Mon amour, mon époux

Vous qui m'avez tant fait rêver, m'avez apporter tant de bonheur et de joie.
Vous et votre caractère aux idées bien tremper qui savait me tempérer
Vous que j'ai connu trop tard et dont je n'ai pu me rassasier
Vous qui me laissez un si merveilleux souvenir malgré tout

Soyez heureux auprès d'Aristote que vous avez toujours servit avec une foi jamais remise en cause, auprès de nombreux hommes et femmes qui l'ont déjà rejoint.

Tydual ma moitié, ma vie je ne sais si je pourrais vous survivre maintenant que vous n'êtes plus à mes cotés. Seul notre enfant qui grandit en moi me rattache encore à ce monde. Puissiez vous continuer à nous guider et à nous protéger de là où vous êtes.

Tydual je vous aime et jamais ne vous oublierez.

Votre Aliéniore.

Arielle avoit écouté la cérémonie en silence, assise au milieu de sa famille, dans les premiers bancs de l'église. Elle s'approcha du cercueil et, les larmes inondant ses joues, elle y déposa un cala.



À voix basse, elle se mit ensuite à parler à Tydual comme s'il estoit encor là, à l'écouter avec son habituel sourire en coin.

Adieu, mon cousin, mon père... mon amour... Vous fûtes tant pour moy... Je vous ai tant aimé. Co... Comment envisager l'avenir dans un monde où vous n'y serez plus? Elle eut un sanglot. Sans vous, je suis orpheline à nouveau.

Elle pleura en silence pendant quelques minutes. Vous fûtes un coeur noble, une âme pure, un mentor pour tant de gens... Vous fûtes si grand...

Puissiez-vous reposer en paix, mon très, très cher Tydual. Vous le méritez tant. chuchota-t-elle.

Je n'oublierai pas ma promesse, je n'oublierai pas l'Anjou, je vous le promets à nouveau. Et je veillerai sur la famille, sur vostre enfant avec Aliéniore. Et vous... Vous... Je ne vous oublierai pas.

Elle se signa et serra dans ses bras Aliéniore, Paquerette, François et les autres membres de sa famille. Puis elle retourna s'asseoir et demeura ainsi, à prier Aristote silencieusement.

Anguillerusée sentit que l'assemblée avait atteint l'étape du signe d’adieu

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Tydual
Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui .


( un instant de silence )


Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.